Lorsque l’on tombe malade ou que l’on a mal quelque part, la première réaction est d’aller voir le médecin pour avoir un diagnostic et un traitement pour se soigner. Souvent cela suffit pour aller mieux. Mais parfois il est nécessaire de recourir à des thérapies complémentaires pour soutenir le protocole de soins médicaux. En effet l’affection corporelle n’est pas que physique. Elle peut être émotionnelle et d’origine psychologique. Deux questions se posent : qu’est ce que vient me dire mon corps à travers mon symptôme ou ma maladie ? Quels sont mes bénéfices secondaires à être malade, autrement dit qu’est ce que ça m’octroie de positif d’être malade ? Il est essentiel d’identifier ces bénéfices car parfois ils freinent le processus de guérison.
Voici quelques exemples de bénéfices secondaires : imaginez qu’à votre travail cela ne se passe pas bien. Vous êtes sous pression, vous allez à reculons au travail. Un jour vous tombez malade et vous êtes en arrêt de travail plusieurs semaines voire plusieurs mois. En restant malade, vous restez éloigné d’un environnement professionnel qui ne vous convient plus et qui vous fait souffrir. Si vous guérissez, vous allez devoir y retourner. Mentalement, un frein peut se créer et ralentir voir stopper votre guérison. En sourdine, votre psyché peut se dire : « je préfère encore être malade que de retourner à ce travail ». C’est ce que l’on appelle « le choix du moindre mal ».
Les bénéfices secondaires peuvent être aussi d’ordre affectif : quand je suis malade ou que j’ai une douleur chronique, je peux bénéficier de plus d’attention, on est au petit soin pour moi, je suis entouré par mes amis et ma famille. Je reçois tout l’amour dont j’ai besoin grâce à ma pathologie, à mes douleurs, à mon trouble physique. Inconsciemment je n’ai pas intérêt à ce que cela s’arrête sinon je vais perdre l’amour et les attentions de mes proches.
Un dernier exemple : les bénéfices secondaires peuvent aussi m’éviter de faire quelque chose dont je n’ai pas envie. Par exemple, une infection vaginale chronique peut m’empêcher d’avoir des relations sexuelles avec mon partenaire. Or si je n’éprouve pas assez de désir ou de plaisir dans ma sexualité, l’infection peut se présenter comme une raison légitime et tout à fait valable pour ne pas avoir de rapport sexuel.
Même si la pathologie m’apporte plus de désagréments et de douleurs que de bienfaits, il est important d’identifier ses bénéfices secondaires pour travailler dessus et ne pas freiner la guérison. Le travail de psychothérapie permet de les identifier et de trouver d’autres moyens de satisfaire vos besoins qu’à travers la maladie.
Au delà des bénéfices secondaires, le deuxième levier en psychothérapie pour accompagner les pathologies c’est de trouver la résonance psychologique de la maladie. Autrement dit, c’est comprendre ce que vient nous dire notre corps à travers le symptôme. Travailler la thématique de fond va également favoriser le processus de guérison. Lorsque le message est passé et qu’on le prend en considération, alors le corps peut faire machine arrière et faire de son mieux pour réparer ce qui est abîmé.
Enfin le troisième levier c’est le travail sur les émotions. Il s’agit de travailler sur le chaos émotionnel que peut générer la pathologie mais aussi de travailler sur la blessure émotionnelle qui a provoqué la maladie/l’affection corporelle. En effet lors d’un choc émotionnel intense ou répétitif, conscient ou inconscient, votre cerveau peut être soumis à une surtension. Il fait alors le choix du moindre mal et déclenche une maladie ou une douleur pour ne pas disjoncter. Une maladie (mal à dit) est avant tout un mal à dire. La psychothérapie permettra de vous soulager de cette émotion contenue qui ne trouve pas d’autre moyen de s’évacuer que par le corps.
Je vous accompagne sur ces trois axes en complément de la médecine moderne pour vous aider à soulager vos maux et aller vers le chemin de la guérison.
Charlène